Saturday, January 24, 2009

L-A TRANSIT

Depuis le milieu des années 60 et la montée en puissance du containers, les ports sont passés à l'air de la fluidité totale.

L’espace portuaire est aujourd'hui entièrement dédié aux marchandises et ne tolère plus ce qui est fixe ou impossible à déplacer. Un port aujourd'hui c'est donc un vaste parking. Le container a marqué la fin des docks.
Obsédé par la fluidité, l'architecture des ports n'existe plus ou, plutôt, si mais elle s’est convertie aux formes nomades, celles des containers posés là quelques heures, voir quelques jours, avant de vite repartir en mer ou vers l'arrière pays.

Los Angeles est, aujourd'hui, avec ses deux terminaux (L-A et Long Beach), la troisième ville portuaire du monde. Une réalité qui s'inscrit très fortement dans la géographie de la ville avec de grands axes ferroviaires destinés à faciliter au maximum la reexpédition dans l'ensemble du pays des produits arrivés par mer. C'est ce que montre de façon saisissante les photos aériennes ci-dessus réalisées par Lane Barden au dessus de L.A.

Des saillies urbaines largement méconnues, mais aussi importantes que celle des freeways, et - surtout - vitales pour l'économie des Etats-Unis, comme de l'Asie et notamment de la Chine. Ces voies ferrées sont, en effet, celles qu'utilisent la très grande majorité des importations chinoises avant de se diffuser dans l'ensemble de l'Amérique du Nord.

Sur ce sujet des ports voir, aussi, Hong-Kong, entre containers et Légo et "Quand les Chinois jouent à SimCity".