Wednesday, October 16, 2013

INSTANT CITY, C'EST LE FUTUR OU L'AVENIR ?

Ci-dessus quelques-unes des planches de la fameuse Instant City imaginée par les génies d'Archigram.

Ci-dessous un projet finaliste d'un récent concours sur une mutation portuaire - .

On peut rigoler du grossier pompage.

On peut aussi essayer d'aller plus loin avec la question "et si le futur n'existait pas ?" que nous aborderons lors de l'Atelier Transit City du vendredi 15 novembre - .
"L’avenir, comme chacun sait, dure plus longtemps ; mais le futur n’existe pas, il faut le faire. Seuls existent vraiment les futurs du passé, les futurs mis en train par d’autres temps que le nôtre. (...) Le futur est derrière nous, mais il peut toujours nous prendre de vitesse. Et le propos peut se généraliser à l’ensemble des productions de la culture contemporaine. Les rétro-futurs – appelons-les ainsi – sont suspendus entre deux temps, et c’est peut-être là ce qui leur donne la force de s’arracher à l’inertie du passé comme à celle du présent. Virtuels, ils occupent exactement l’intervalle séparant hier et aujourd’hui. Mais leur efficace est réelle ; elle se manifeste dans le processus même par lequel les choses se font, c’est-à-dire se créent, à la faveur de cet entre-temps. Ce sont eux qui travaillent obscurément à faire converger une multiplicité de lignes de développement hétérogènes au sein du projet, en même temps qu’ils le plongent dans un halo d’indétermination qui contribue à le maintenir ouvert. Libérant leur énergie de réserve là où l’imagination faiblit, ils participent au temps de la création qu’ils relancent ou font bifurquer de loin en loin. L’idée n’attend pas, pour agir, de se réaliser en acte."
Elie During et Alain Bublex dans l'avant propos de "Le Futur n'existe pas : rétrotypes" (éditions B 42)